C’est avec du retard que je publie mes dernières découvertes. Même si je disposais d’un temps nécessaire pour rédiger cet article, j’ai beaucoup réfléchi à mes envies et mes aspirations concernant ce blog. J’envisageais de me lancer sur Youtube, en offrant le même type de contenus toujours avec une touche désinvolte et sincère. Puis j’ai réalisé que ce projet ne me correspondait pas, que je voulais faire comme « les autres » au lieu de faire quelque chose pour moi. J’ai décidé de laisser tomber cette idée. Qui sait, elle émergera de nouveau dans le futur. Je suis plutôt contente de réaliser où vont mes limites et surtout que nourrir mon blog me convient amplement. J’ai plein d’idées d’articles et de contenus à vous partager, et je souhaite me concentrer sur la promotion de mon site.
Pour commencer, voici un petit changement de nom pour cette série dédiée à mes trouvailles. Bien qu’une grande partie se consacrent au véganisme et à l’anti-spécisme, je souhaite désormais vous partager d’autres contenus qui me parlent et qui viennent en complément de mes nombreuses réflexions sur la vie : Comment l’améliorer ? Comment mieux vivre ? Comment vivre en harmonie avec l’ensemble des êtres vivants et la Nature ? Comment agir pour faire disparaître tous les systèmes d’oppression et d’exploitation ?
Un beau programme n’est-ce pas ?
L’humanité peut-elle se passer de viande ?
Premier article que j’ai mis de côté pour cette édition, j’ai trouvé très intéressant de lire sur Reporterre cet entretien de Florence Burgat, philosophe et directrice de recherche à l’INRA, qui se questionne sur notre rapport très ancien aux produits carnés et à la violence que l’humain exerce sur les animaux. En outre, elle s’est consacrée à l’écriture d’un ouvrage dans lequel elle approfondit ses réflexions sur la condition animale, qui vient tout juste de sortir (L’Humanité carnivore, par Florence Burgat, édition Seuil, 26€)
La viande alimente les conversations autour de la table.
Dans la même continuité, cet article proposé par Gabriel Gouveia revient sur le choix des végéta*iens d’arrêter de manger de la viande. Il rappelle notamment que l’origine de cette décision ne se porte pas sur la dépréciation du goût de la viande (beaucoup de végé ont aimé et aiment toujours le goût de la viande) mais bien sur des raisons éthiques et morales. L’auteur en profite également pour apporter des réponses aux nombreuses questions typiques que l’entourage non-informé peut encore nous poser. Je vous laisse apprécier 😉 .
Sociologie du carniste.
Le blog How I Met Your Tofu s’intéresse également à l’homme et à son rapport avec la viande, notamment en proposant une définition du carniste, avec l’humour qu’on lui reconnait. Il relève la définition apportée par la sociologue Melanie Joy (apparue dans les Cahiers Spécistes) dont voici un extrait :
Il n’est pas surprenant que le végétarisme ait été nommé avant le carnisme, tout comme le féminisme l’a été avant le patriarcat. Il est facile de repérer les idéologies qui s’écartent du courant dominant. En outre, l’invisibilité est le principal moyen par lequel les idéologies dominantes perdurent. Et l’absence de nom préserve l’invisibilité. On ne parle pas de ce qu’aucun terme ne désigne, et on ne questionne pas ce dont on ne peut pas parler.
Un contenu recommandé pour les non-véganes.
La révolution textile est-elle forcément végane ?
Dans cet article traitant de la mode éthique, la blogueuse des Échos verts interroge la créatrice de la marque La révolution éthique sur l’évolution de sa gamme et l’abandon de la laine dans son catalogue. Elle propose désormais des vêtements 100% végane, made in France.
Une vie de cochon
Peut-être avez-vous vu passer sur ma page Facebook cet énième article parlant de cochons. J’avoue que je partage très facilement ce type de contenu, cela devient même une habitude chez moi. Je ne vous apprends rien en vous parlant de tout l’amour que je porte aux cochons. Cet article une fois de plus m’a permise d’en connaître plus sur ces animaux que j’affectionne, particulièrement concernant leur vie sociale.

Trouble du comportement alimentaire : un tabou chez les véganes ?
Sur les interwebs, on peut lire des blogs publiant des articles traitant du véganisme et de son impact dans la vie quotidienne, comme j’aspire à le faire ici. Parmi eux, on retrouve celui de Noita*. J’ai beaucoup apprécié sa réflexion concernant véganisme et TCA (Trouble du Comportement Alimentaire). Au travers de son expérience, elle regrette le lynchage subit par des véganes souffrant de ces troubles (dont elle fait partie). Cet article fait du bien à lire et déculpabilisera beaucoup de personnes sujets à cette pathologie.
Le moustique, cet être vil et déplaisant !**
La Carotte Masquée est un autre blog, dans la même lignée que celui de Noita, que j’aime suivre*. Et c’est en grande connaisseuse que j’ai lu CET ARTICLE où elle évoque le cas des moustiques ! J’avoue avoir un rapport très conflictuel avec eux : ils m’attaquent sans cesse, et aucune technique pour les repousser n’est efficace. Pire, j’ai mis en onction un mélange d’huiles végétales et essentielles censé les éloigner, je me suis retrouvée avec plus de boutons que d’ordinaire : échec cinglant ! À ce jour, comme évoqué dans un de mes récits réunionnais, je n’ai pas encore trouvé le répulsif idéal et végane. La question du rapport à avoir en tant que végane avec les moustiques se pose, et La Carotte Masquée essaye donc d’y répondre.

Trouvailles en vidéo.
Parmi mes dernières découvertes, je suis tombée sur la vidéo de Romain Cheylan qui évoque brutalement la maltraitance animale au travers du récent assassinat d’un Rhinocéros blanc dans un zoo français. Je regrette cependant quelques tournures racistes et sexistes.
TW : Maltraitance animale. Vous n’êtes surement pas passés à côtés des dernières vidéos de L214, présentées en premier lieu par Guillaume Meurice, suivi de Grégory Guillotin. La diffusion des images provenant des abattoirs ainsi que son approche a donc évolué par le biais de ces représentants de la cause animale.
Du côté du féminisme
Le mois de mars a été chargé en actualités féministes. Et pour cause, avec le 8 mars, qui est je le rappelle la Journée Internationale des Droits des Femmes, un grand nombre d’acteurs et d’actrices sont intervenu.e.s pour faire un état des lieux des conditions des femmes. D’autres malheureusement un peu moins fins, sont encore venus arroser cette journée de boutades et d’opérations commerciales plus sexistes les unes que les autres. Je ne vais pas revenir sur eux, plutôt sur ce kit, proposé par le Réseau TFTC (Le réseau des femmes de Communication & Entreprise), qui offre des outils pour une communication non-sexiste. Un outil qui mérite d’être diffusé !
Ce même jour, j’ai également lu l’article de Gala’s blog, dans lequel elle évoque sa vision de l’égalité homme-femme. Habituée à lire ses récits traitant principalement du véganisme, j’ai découvert une personne tout nouvellement concernée par le féminisme, qui dénonce les fondements du patriarcat et ses fâcheuses conséquences. Les vidéos qu’elle a sélectionnées sont parlantes (on y retrouve des chroniques de mon Guillaume adoré ! Attention cette vidéo-ci fait très très mal.)
Pour finir, j’en profite pour vous partager la toute première vidéo Youtube de la chaîne « Et tout le monde s’en fout« , qui traite des femmes. Contenu éloquent que je vous invite à visionner. Les autres thèmes évoqués dans les vidéos de la chaîne, autour de phénomènes de société, me laissent imaginer une prochaine production relative à la condition animale. J’ai particulièrement aimé celle évoquant les émotions, qui sont pour le coup un thème dont « tout le monde se fout ». Allez-y jeter un coup d’oeil !
Je pense qu’il est bon de s’arrêter là, c’est un article assez chargé. En effet, il regroupe mes trouvailles de février et mars; que voulez-vous, j’ai laissé traîner. J’espère qu’elles vous auront plu.
À tout bientôt pour de nouvelles réflexions véganiennes.
Saoyiste
* Oui c’est un peu du léchage de bottes :p
** Avis totalement objectif bien-sûr.