Une végane en terre réunionnaise – Épisode 2

Que le temps passe : nous voilà déjà arrivés fin janvier. Ce premier mois de l’année fût calme. En me référant à l’article annonçant mon arrivée à la Réunion, je peux me féliciter d’avoir accompli quelques uns de mes objectifs. Février sera un mois intense, en effet j’ai planifié un grand nombre d’activités, de plus je fêterai mes 30 ans. Je ne réalise pas encore que je vais rentrer dans ma 3e décennie. J’avoue ressentir des émotions contradictoires aux vues de mon parcours mouvementé durant ma vingtaine. Ces réflexions viendront alimenter un prochain article. Quoiqu’il en soit, je m’adapte à ma nouvelle vie et au rythme lent qu’offre  l’île.


…la recherche de chaussures de randonnée véganes.

2017 pourrait être l’année de la renaissance, de l’éveil, de l’illumination. Je me souviendrai toute ma vie de la vision que j’ai eu à de mon réveil le 1e janvier : un ciel bleu, un jardin illuminé par les rayons chauds du Soleil, l’horizon à perte de vue. J’étais inondée par un sentiment de liberté et de toute-puissance.

J’espère rapidement retourner visiter le sud de l’île, d’où la photo a été prise. Peut-être lors d’une prochaine randonnée. En parlant de marche, j’avais prévu d’entamer mon mois de janvier par la recherche de chaussures de randonnée véganes. Cette quête me semblait impossible à réaliser du fait d’un coût de livraison conséquent et de l’indisponibilité d’un modèle adapté dans les magasins présents de l’île.  En fouillant sur des sites véganes répertoriés dans mes favoris, j’ai vite été consternée par les tarifs des frais de port. Sans parler du prix initial d’un modèle de chaussures de qualité. J’ai eu la chance de tomber sur l’article d’une américaine qui regroupe des paires vegan-friendly de marques connues dans l’univers de la randonnée. Ainsi j’ai pu focaliser mes recherches sur ces marques-ci, notamment Merrell. Sur la boutique en ligne de la marque, il est possible d’afficher les modèles véganes via le filtre « Vegan-friendly », joliment traduit en français par « Respect des Animaux ». Après avoir jeté mon dévolu sur ce modèle, il ne me restait plus qu’à trouver un marchand en ligne dont les frais d’expédition n’atteindraient pas des sommets. C’est sur Amazon (oups), que j’ai obtenu le meilleur prix, grâce à une réduction de 30%. Même en ajoutant les frais supplémentaires (douane, octroie de mer – merci papa pour le calcul), le prix final restait bien en deça du prix de départ. Une aubaine.

Mission réussie : j’ai de nouvelles chaussures de randonnée #vegan friendly 😍😃🏞

Une photo publiée par Saoyiste (@saoyiste) le

Désormais équipée pour profiter des nombreuses excursions de l’île, je n’ai qu’une hâte : partir à l’aventure en solo.

 

…me prémunir des boutons et des démangeaisons…

C’était sans oublier un minuscule petit détail : une nature infestée de moustiques ! Malgré les nombreux anti-moustiques installés par mes parents, j’ai sans arrêt été attaquée depuis mon arrivée. La seule méthode efficace pour me prémunir des boutons et des démangeaisons est l’utilisation d’un spray répulsif. À appliquer à même la peau. Je vous avoue que la liste des composants de ce type de spray ne m’inspire guère. Après quelques recherches, je suis tombée sur un produit estampillé « Naturel » et « Bio », sans POA. C’était sans compter sur leurs tests cliniques effectués sur des cochons d’Inde ! Grrr. À ce jour, je n’ai trouvé aucun spray végane. Je me demande même si on peut qualifier un spray répulsif de végane. Il me reste à tester le mélange huile neutre et huile essentielle de citronnelle ou lavande. Je doute cependant de son efficacité. Affaire à suivre.

 

…séries, concerts et sorties ont agrémenté mon mois de janvier…

Concernant mon bilan des activités, je n’ai pas réussi à me remettre au tissage. Suite à ma première et unique réalisation, j’ai l’impression d’avoir fait le tour ou du moins de m’être convaincue de ma capacité à tisser. J’espère que l’envie reviendra. En outre, j’ai réussi à reprendre le yoga et la méditation. Au début de mes résolutions, j’avais entrepris de faire du yoga quotidiennement. Je me suis résolue à n’en faire qu’hebdomadairement pour m’éviter trop de contraintes et de stress. Pour cela, j’ai décidé de suivre des cours pour m’imprégner de l’atmosphère et de l’aura présentes auprès d’un.e prof et d’un groupe de yogi. Quant à la méditation, je peux me féliciter d’avoir suivi 20 sessions depuis le début du mois, soit presque une méditation par jour. S’ajoute à cela des activités plus intellectuelles comme la lecture et diverses formations par le biais de MOOCs. Je me suis inscrite à 5 cours. Je réalise que j’aime apprendre, et cela me motive encore plus à reprendre mes études. Je n’oublie pas les divertissements : séries, concerts et sorties ont agrémenté mon mois de janvier. J’avais également débuté le visionnage de toute la série vidéoludique d’Assassin’s Creed, réalisant que je n’aurai jamais la patience et le courage de jouer à la série complète* (Moi rageuse ? Que nenni). Pour l’instant, je me suis arrêtée au volet n°4 sur les 5 restants. Cela fait encore beaucoup d’heures de jeu à regarder.

 

Mon plus jeune frère adore manger végane…

Côté cuisine, j’ai été moins active que le mois dernier. Je me suis appuyée sur les produits locaux (et sur ma mère ^_^) que ça soit les fruits, les légumes, les céréales pâtes ou encore les plats tout préparés. Et j’ai été déçue par une toute nouvelle marque réunionnaise qui promettait : Just Veggie. Non seulement le rendu à un goût chimique, mais pour le prix la quantité n’est pas au rendez-vous. Seul le packaging est convaincant. C’est vraiment dommage. Espérons que les produits s’amélioreront avec le temps. J’ai découvert qu’une des marques citées dans mon précédent article, Fry’s Vegetarian, est sud-africaine. Elle exporte ses produits dans des pays bordés par l’Océan Indien, en Océanie, ainsi que dans quelques pays européens. Et jusqu’à présent, je valide les préparations que j’ai pu tester. Ils ont une gamme de crèmes glacées que j’ai hâte de goûter, comme l’ensemble des réunionnais végéta*iens !

A côté de cela, j’ai pu réalisé que les réunionnais, notamment parmi mes proches, sont assez respectueux de mon choix de vie. En effet, j’ai beaucoup apprécié qu’un ami à mon père ait proposé que je choisisse le restaurant où il souhaitait nous inviter, afin que je puisse me sustenter. Cependant, ils ne sont pas très sensibles à la cause animale et se questionnent peu. Mon plus jeune frère adore manger végane, il rajoute fréquemment de la levure de bière dans son assiette (il mélange ça avec du fromage, fuuu quelle hérésie !). Il est aussi un grand fan de tofu ! Néanmoins il ne réalise pas l’enjeu derrière mon choix d’une vie végane.


Le deuxième volet de mes aventures véganiennes et réunionnaises s’achève. Comme indiqué en tout début d’article, je me suis programmée un panel d’activités pour le mois de février, que je vous dévoilerai dans le prochain épisode. Des bisous.

Saoyiste.

 

*Je parle de la série principale du jeu, comprenant 9 volets.


Lire le précédent épisode d’Une végane en terre réunionnaise :

  1. Épisode 1

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