En suivant un cours en ligne autour des réseaux sociaux, notamment sur Facebook et la gestion de page, j’ai été amenée à réaliser une page factice pour mettre en pratique mes nouveaux acquis. Possédant déjà une page dédiée à mon blog, j’ai choisi de créer une page consacrée à un de mes hobbies : le Bullet Journal, intimement appelé BuJo. Le terme hobby est réducteur, le BuJo est plus que ça, j’y reviendrai plus bas. Je décide donc de nommer ma nouvelle page factice « Bullet Journal Minimaliste ». Pour finaliser cet exercice pratique, j’ajoute un avatar, une image de couverture et j’édite un premier post. Tout cela s’est effectué le 2 janvier. Depuis, sans rien faire d’autre ou presque, j’ai gagné plus de 700 fans. Le but de ce cours ayant été pour moi de connaître des astuces pour augmenter son nombre de fans, figurez-vous que je l’ai trouvé : avoir un sujet qui intéresse les gens ! Le Bullet Journal en version minimaliste plait tellement que les fans s’ajoutent sans que j’ai à faire quoique ce soit… alors que le véganisme c’est barbant hein, soyons francs.
Voici pour la petite anecdote qui vient introduire une petite série d’articles autour du Bullet Journal ! Au final, le Bullet Journal – BuJo pour les intimes – est comme le véganisme, c’est un outil ! Tout comme le véganisme, il n’y a pas qu’un seul type de BuJo mais plusieurs. C’est un outil que l’on s’approprie pour améliorer sa vie et son organisation.
Pourquoi un Bullet Journal ?
Le BuJo a été inventé par un designer américain afin d’améliorer son organisation quotidienne. L’idée est simple : on prend un carnet, un stylo ou un feutre et on liste ses tâches, ses rendez-vous et divers notes selon un schéma spécifique. Pour cela, on va s’aider d’un code graphique composé de clés et d’indicateurs. Ce code est adaptable selon les besoins et envies de chacun. De nombreuses variantes ont vu le jour. Voici le code que j’utilise au quotidien :
Une fois ces clés en main, nous allons les employer dans différents modules ou rubriques. Il en existe une infinie et les principales selon moi sont au nombre de 4 :
- le « Future Log » que je définirais comme une vue sur plusieurs mois,
- le « Monthly Log » ou calendrier mensuel,
- le « Daily Log » ou journal quotidien,
- et l’Index qui répertorie l’ensemble des modules et leur numéro de page.
Il existe des tonnes de rubriques ou collections. Moi-même, j’utilise régulièrement plus de 6 modules, en rajoutant en fonction de mes besoins des listes complémentaires.
Le Bullet Journal est facile à prendre à main. Il demande peu de ressources pour démarrer et conviendra aux personnes qui ont l’habitude d’écrire et noter des idées ici et là, ou qui fonctionnent déjà avec un agenda ou un journal. Si ce n’est pas votre cas, rien ne vous empêche de vous y mettre si votre souhait est de mieux vous organiser. Il s’agit d’un outil personnel, qui ne regarde que vous et que l’on personnalise à souhait (ou non).
Comment démarrer un Bullet Journal ?
Une fois que l’on dispose des clés, des indicateurs et que l’on connait les rubriques essentielles, on peut commencer à remplir son carnet. Pas besoin d’un cahier spécifique, hormis qu’il soit vegan-friendly*, prenez ce que vous avez sous la main pour vous familiariser. Par exemple, un ami a démarré son BuJo sur un petit carnet format A6. Pour ma part, j’écris sur un format A5, qui s’emporte partout. Son papier est en pointillé. J’adore les pointillés : c’est léger, très commode pour écrire droit et séparer les espaces. Je ne jure que par ce carnet, de la fameuse marque Leuchtturm1917. Le modèle, en l’occurrence le « Leuchtturm1917 Medium A5 pointillés », est le plus connu et le plus utilisé dans le milieu (si je ne m’abuse), c’est le même qui est proposé à la vente sur le site du Bullet Journal.

Pour commencer, il est judicieux de réserver quelques double pages du début de son carnet à l’Index. Si vous faites l’acquisition de n’importe quel carnet Leuchtturm1917, un Index est déjà pré-existant, et les pages sont numérotées.
Ensuite, je vous conseille de démarrer vos rubriques dans cet ordre là :
1/ Future Log :
On part sur une double page, où il est courant de la diviser en 6 espaces, qui correspondront aux 6 prochains mois. On prend soin de dédier une case à un mois. Dans chaque mois, viendront se lister les tâches, évènements ou notes que vous avez déjà en tête.

2/ Monthly Log :
À la suite du future log, on prépare le monthly log sur une autre double page. Ce module servira à avoir une vue sur le mois en cours ou à venir, afin également d’y répertorier nos diverses notes et tâches.

3/ Daily Log :
En général, le daily log se met en place juste après le monthly log. C’est le module utilisé quotidiennement comme son nom l’indique. Chaque jour on vient y inscrire ses tâches et évènements dédiés. Et on met à jour au fil de la journée en validant, modifiant ou décalant ses tâches.

Sachez que ces dispositions et que leurs listes ne sont pas figées. En effet, à l’aide des clés, on met facilement à jour l’état d’une tâche en cours, on distingue mieux les évènements par rapport aux tâches et on peut facilement les déplacer ou les migrer sur un autre module. Par exemple sur ma vue mensuelle, il y a des tâches que j’ai assignées aux mois prochain, elles sont précédées d’une flèche > . Une fois ces premières pages et collections éditées, n’oubliez pas de les ajouter dans l’Index en spécifiant leur numéro de page.

Voilà pourquoi ce système est très pratique. On a une base de départ, celle proposée par son créateur, que l’on peut faire évoluer à sa manière en fonction de son utilisation. De plus, il est évident que l’organisation s’en trouve transformée : on a une vue d’ensemble des activités à effectuer et on allège son esprit. Sans parler de la satisfaction que cela procure lorsqu’on termine une tâche en y apposant sa petite croix.
Ingénieux, malin et minimaliste, le BuJo ne pouvait que me plaire. Je prends soin de l’éditer tous les jours, avec des périodes dédiées à sa customisation, qui reste somme toute très délicate.
Cet exposé ne s’arrête pas là ! J’aurai tout le loisir d’en parler plus en détails notamment dans ce qui fait l’âme et la richesse de cet outil. Dans les prochains articles j’évoquerai les modules complémentaires, je partagerai des ressources inspirantes, puis je reviendrai sur mon utilisation du Bullet Journal et sur ce qu’elle m’a apportée.
À tout bientôt,
Saoyiste
*Beaucoup de jolis carnets ont des couvertures en cuir… Pour ce qui est des colles et encres, difficile de savoir.
(je regrette et je boycotte l’usage de FaceBook pour quiconque est vegan (notamment), son patron – Mark Zuckerberg – étant un carniste convaincu ; je lui préfère Google+ dont le patron – Sundar Pichai – est un végétarien convaincu :))